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Chantier chez l'asbl Graffiti : « Ce groupe peut raconter beaucoup de choses avec des graffitis. Tout le monde a une histoire. »

Depuis le 24 juillet, ce n'est plus un secret pour personne que les groupes de février et de mai du Service Citoyen en Flandre comptent également de véritables graffeurs. C'est une journée ensoleillée et les jeunes se retrouvent à Gand pour un chantier à l'asbl Graffiti. L'asbl organise des activités pour les enfants et les jeunes, toujours dans le but de renforcer leur esprit critique. C'est d'ailleurs l'organisation d'accueil de Nette (21 ans), qui y travaille depuis février. Le matin, tout le monde participera au nettoyage de l'atelier, puis Nette animera un atelier de graffitis pour ses pairs. C'est assez excitant, mais elle a hâte d'y être.

« Je m'amuse beaucoup dans cette organisation. Et de cette manière, je peux aussi partager ce que je fais pour changer. C'est quelque chose que beaucoup de jeunes apprécient et ce groupe peut certainement raconter beaucoup de choses avec des graffitis, parce que tout le monde a une histoire. Après son stage, Nette aimerait faire quelque chose dans le domaine de l'art, en combinaison avec le travail social. Un peu comme dans sa propre organisation d'accueil, en d'autres termes. « J'ai longtemps eu des doutes sur le travail socioculturel. Mais c'était encore un peu vague et les possibilités sont énormes. Chez Graffiti asbl, j'ai vécu une expérience qui a confirmé ce que j'espérais ».

Le fait que Nette ait déjà acquis beaucoup d'expérience ici est immédiatement perceptible lors de son explication au reste du groupe. En effet, comment tracer des lignes parfaites ? À quoi faut-il faire attention pendant le coloriage ? Et comment diable utilise-t-on un tel flacon de graffiti ? Autant de questions auxquelles elle répond volontiers. Ensuite, c'est le moment de passer aux choses sérieuses et le groupe peut se mettre au travail. Laura (23 ans) s'en réjouit déjà. « J'ai hâte de voir ce que nous allons tous faire. J'ai entendu dire que nous allions faire des pochoirs, alors ce sera un après-midi de créativité ».

Le but de cet après-midi ? Pulvériser un mot qui décrit la journée, de préférence de la manière la plus esthétique possible. Les combinaisons de sécurité blanches sont enfilées et... on pulvérise. Un peu gênant au début, certes, mais au fur et à mesure que l'après-midi avance, des pierres précieuses apparaissent sur les panneaux, une à une. J'ai choisi le mot « menthe » parce que j'ai trouvé la journée très rafraîchissante. C'est quelque chose de très différent de ce que je ferais normalement », explique Emily (22 ans) à propos de son œuvre.

« De cette façon, je peux partager ce sur quoi je travaille.

Il en est de même pour tous les jeunes. Par conséquent, les applaudissements sont nourris lorsqu'ils regardent les œuvres des uns et des autres. Il est agréable de voir à quel point les jeunes ont fait preuve d'originalité. Par exemple, Sam (20 ans) n'a pas travaillé avec un style de police classique, mais a donné vie à une police plus gothique. « C'est très cool, je n'avais jamais rien fait de tel auparavant. Je trouve intéressant de pouvoir vivre cette expérience », déclare-t-il à propos de l'après-midi. Sélas (25 ans) s'est même complètement écarté du concept : il a fabriqué un petit chien. Pour Kaat, le tuteur de Nette, tout cela vaut également la peine d'être répété.

« Avant cela, je ne connaissais pas le service social. Nette nous a demandé directement si elle pouvait venir chez nous. Le concept m'a tout de suite plu, car c'est ce que nous faisons de toute façon dans le cadre de nos activités : offrir aux jeunes un parcours de soutien pour qu'ils puissent organiser des ateliers et grandir en tant que personne. C'est agréable d'avoir quelqu'un de présent aussi souvent. D'habitude, je ne vois mes volontaires que sporadiquement, alors j'apprécie de pouvoir établir une relation étroite avec elle. Elle fait ainsi partie de l'équipe. Cette expérience a été positive et j'aimerais la renouveler à l'avenir.

Lors du tour de table qui suit, tout le monde se souvient d'un après-midi formidable. Et les conseils personnels de Nette ? Un cinq sur cinq. Mais la journée n'est pas encore terminée, car qui dit Gand, dit festivités gantoises. Et un certain nombre de jeunes ont des oreilles pour cela, surtout si c'est accompagné de soleil et d'une boisson rafraîchissante. C'est ainsi qu'un groupe de personnes créatives entre dans la soirée, prêtes à rendre le centre-ville de Gand insalubre grâce à leur amitié et à leur chaleur.